L’Union européenne (UE) estime que la décision de la République démocratique du Congo d’expulser l’ambassadeur représentant de cette institution est contre-productive et nuit aux intérêts de la population. Dans un communiqué publié vendredi 28 décembre, la Haute représentante Federica Mogherini affirme que « rien ne saurait justifier cet acte arbitraire ».
Concernant la réciprocité invoquée par les autorités congolaises à la suite des sanctions individuelles adoptées à l’encontre de certains citoyens congolais, indique le communiqué, l’UE tient à rappeler que ces mesures sont liées aux violations des droits de l’homme et aux obstacles créés à une sortie pacifique de la crise en RDC. Elles ont été adoptées le 12 décembre 2016 et le 29 mai 2017 à l’unanimité des 28 Etats membres de l’UE, et seront examinées à nouveau compte tenu des élections en RDC, en les adaptant éventuellement en conséquence.
L’UE rappelle qu’elle est un partenaire de premier plan de la RDC et de sa population, en y maintenant une coopération importante.
A la veille d’élections cruciales pour le pays, l’Union européenne estime que la tenue d'élections inclusives, transparentes, crédibles et pacifiques sera importante pour son engagement futur de l’Union européenne en RDC.
« L’UE partage entièrement la préoccupation manifestée par les leaders de la région réunis en urgence à Brazzaville ce 26 décembre, et leur appel à l’apaisement et la retenue en vue de la tenue des scrutins dans la sérénité », note le communiqué.