Marie-Ange Mushobekwa est la ministre congolaise des droits Humains.
Elle s'exprime sur les tueries qui ont eu lieu à Yumbi au mois de décembre 2018 et parle de la commission d’enquête dépêchée par le président de la république pour établir les responsabilités.
A propos de ces responsabilités, Marie Ange Mushobekwa promet que « les coupables devront répondre de leurs actes, quelles que soient les fonctions qu’ils occupent ».
Elle a par ailleurs refusé de dévoiler les noms des personnes qui ont été invitées pour être entendues dans le cadre de cette enquête.
La ministre des droits humains considère que ce qui s’est passé dans cette partie du pays est extrêmement grave, mais rassure sur la présence de l’armée et de la police pour assurer la sécurité de la population et de ses biens.
« A ce stade, il n’est pas important que la Monusco vienne en renfort à Yumbi », a-t-elle dit. Pour elle, « il n’y a pas un appel de détresse de la part des autorités de la RDC ».
Dans cette affaire de Yumbi, la ministre des droits humains affirme collaborer étroitement avec le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme qui reste, à ses yeux, un partenaire privilégié dans la promotion et la protection des droits de l’homme en RDC. Elle avoue que les enquêtes gouvernementales seront confrontées à celles des Nations Unies pour la manifestation de la vérité.
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