Patrick Mutombo : « le Mécanisme national de suivi devra formuler des nouvelles initiatives pour consolider la cohésion nationale par les élections »

Un ballet diplomatique est observé au niveau du Mécanisme national de suivi de l’Accord cadre d’Addis Abeba à Kinshasa. Son Coordonnateur adjoint, Patrick Mutombo, explique que le Mécanisme national de suivi de l’Accord est un bras séculier du gouvernement pour la mise en œuvre de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération dans la région des Grands-Lacs.

Pour cela, il est une émanation de la diplomatie qui justifie ces contacts avec les différents ambassadeurs des pays engagés dans cet Accord, citant entre autres la France, les Etats-Unis, la Chine et le Belgique.

Concernant la motivation de ces rencontres, le coordonnateur adjoint explique que le chef de l’Etat veut que l’on table sur la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la république.

Il souhaite aussi la réconciliation nationale ainsi que l’appropriation régionale de cet Accord avec les pays voisins comme le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, ainsi d'autres pays de l’est pour atteindre la paix en interne et dans la région.

Avec M. Claude Ibalankyr, coordonnateur du Mécanisme, Patrick Mutombo annonce aussi que sa structure est en train d’insuffler un vent nouveau, notamment en termes de la réforme de notre système électoral.

« En en vertu de l’engagement numéro 6 de ce même Accord, le Mécanisme national est appelé à formuler des nouvelles initiatives pour consolider la cohésion nationale par les élections. C’est dans cette maison [Mécanisme national du suivi de l’Accord] que ce travail va se faire. De ce point de vue, l’Accord cadre continuera va servir le pays », a conclu Patrick Mutombo.

Il s’entretient avec Jacques-Yves Molima.

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