Revue de presse du vendredi 16 août 2019
La convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour investir le gouvernement Ilunga intéresse les journaux parus vendredi 16 août à Kinshasa.
Dans un communiqué, la présidence de l’Assemblée nationale convoque les députés en session extraordinaire du 19 août au 7 Septembre, annonce Cas-info.ca. « Une session parlementaire qui n’aura qu’un seul point à l’ordre du jour. Les députés mettent provisoirement fin à leurs vacances pour venir auditionner le programme du gouvernement Ilunkamba et décidé de son investiture », explique le media en ligne.
Forum des As titre : « l’Assemblée nationale en session extraordinaire du 19 août au 7 septembre » L'imminence de la formation du Gouvernement ne fait plus l'ombre d'aucun doute. « Au stade actuel de l'évolution de ce dossier, il parait hasardeux d'avancer une quelconque date de la sortie de la fumée blanche, attendue depuis plusieurs mois », indique le quotidien, estimant que l'idéal serait que la sortie du Gouvernement intervienne avant l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale annoncée pour ce lundi 19 août.
« A la demande du Président de la République, par sa lettre du 13 août 2019, vu la nécessité et l’urgence, le Bureau de l’Assemblée nationale entendu au cours de sa réunion du 14 août, l’Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire du 19 août au 7 septembre 2019 », précise La Prospérité, citant le communiqué de Jeanine Kabunda.
Cette annonce vient, « visiblement, apaiser les Congolais, qui s’inquiétaient déjà de la prolongation d’une longue attente d’un gouvernement qui ne s’éloignait qu’à l’horizon », selon Mediacongo.net
Entre-temps, Le Phare parle encore d’une « guerre ouverte entre Ilunga et le FCC » Le Premier ministre aurait recalé toutes les personnalités placées, entre 2015 et 2018, sur les listes noires de l’Union Européenne et des Etats-Unis d’Amérique. « Il semble que ce verdict d’Ilunga Ilunkamba, nommé au poste sous le label du FCC, n’aurait pas plu à ses camarades politiques, qui seraient décidés à ne pas se plier à sa décision. Selon eux, le formateur du gouvernement ne devrait pas tenir compte, dans l’élaboration de « sa » ou « ses » moutures, des sanctions européennes et américaines, pour la bonne et simple raison qu’elles n’auraient pas valeur de condamnations judiciaires », explique le journal.
Le ministre Bernard Biando en garde à vue
Un autre sujet qui défraie la chronique est la mise sous garde à vue du ministre Bernard Biando.
« RDC : le ministre de la solidarité et action humanitaire entre les mains de l'ANR », annonce Actualite.cd « Je suis actuellement à l'agence de l'ANR, je parle avec eux, je vous rappelle juste après », a déclaré jeudi à 23 heures, Bernard Biando, cité par le media en ligne.
Selon Forum des As, il lui serait reproché le détournement de 555.590 USD, destinés par le Gouvernement de la République à l'assistance des sinistrés de Minembwe dans le Sud-Kivu.