Ebola en RDC : António Guterres souhaite « une réponse à plusieurs volets »

Le Secrétaire général de l'ONU en mission en RDC est arrivé dimanche 1er septembre à Mangina, une commune rurale du territoire de Beni, où avait été détecté, il y a une année, les premiers cas d'Ebola. Après avoir visité de centre de traitement d’Ebola, António Guterres, qui s’exprimait devant la presse, a souhaité « une réponse à plusieurs volets » pour mettre fin à cette épidémie.  

Le chef de l'ONU estime que la lutte contre l'insécurité doit être associée à la riposte contre Ebola dans toutes les régions affectées par l'épidémie :

« Pour combattre Ebola, il faut la liberté de mouvement, il faut l’accès, il faut la sécurité. Notre solidarité doit s’exprimer par une coopération accrue entre la MONUSCO et les Forces armées de la RDC, capables premièrement, de contenir et, si possible, battre la menace d’actes terroristes des ADF, mais aussi de tout faire pour la démobilisation des autres groupes armes de nature locale. »

Le problème du financement de la riposte se pose avec acquitté. Les financements promis jusqu’à la fin de l’année correspondent plus ou moins aux besoins en matière de lutte contre cette épidémie, indique António Guterres, précisant cependant que seulement 15 % ont été versés jusque maintenant.

« Ça veut dire qu’il y a un problème de liquidité dans la réponse, qui est extrêmement sérieux. Et si on perd une semaine dans la riposte contre Ebola, on ne perd pas une semaine on peut perdre la guerre contre Ebola », poursuit-il.

Le chef de l’ONU a par ailleurs assisté ce même dimanche à la sortie de quatre guéris d'Ebola, dont un nourrisson, du centre de traitement Ebola de Mangina.

 

Lire aussi sur radiookapi.net: