La stabilité du Nord-Kivu au cœur de l’échange entre Leïla Zerrougui et le gouverneur Carly Nzanzu

La question de la stabilité de la province du Nord-Kivu a été au centre des échanges entre la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Leïla Zerrougui, et le gouverneur Carly Nzanzu Kasivita. Les deux personnalités ont se sont rencontrées samedi 16 novembre à Goma.

La cheffe de la MONUSCO a rapporté au gouverneur Carly Nzanzu le constat global de sa visite effectuée à Pinga, Kitshanga et Nyanzale, des zones affectées par des conflits armés au Nord-Kivu.

Selon Leïla Zerrougui, la province est gangrenée par le manque de moyens flagrants pour la police et l’armée, les problèmes fonciers et l’absence de la justice.

Elle a estimé que le gouvernement provincial et la MONUSCO devraient coordonner et aligner leurs actions à mener selon les cinq priorités identifiées pour le Nord-Kivu.

« Nous nous sommes mis d’accord avec le gouverneur d’avoir une stratégie coordonnée entre nous, de voir quelles sont les priorités, aligner nos actions avec celles du gouvernement. Pour travailler sur les 5 piliers qui ont été identifiés pour cette province, travailler avec le peu de moyens qui existent, pour pérenniser les acquis, les renforcer, utiliser l’expertise internationale tant qu’elle est là. Elle ne sera pas là pour toujours », a affirmé Leïla Zerrougui.

Pour elle, il faudrait répondre aux besoins de la population, parce qu’il n’y a pas de stabilité, s’il n’y a pas de besoins essentiels fondamentaux de base pour les populations.

« Elles [les populations] n’ont pas demandé l’impossible, elles demandent la protection, le désenclavement, la justice et les soins. Ce sont les droits fondamentaux de base. Il faut qu’on y travaille pour faire avancer cette stabilité. Il n’y aura pas de stabilité si les populations sont dans l’insécurité et manquent de moyens les plus essentielles. C’est clair. Il faut y travailler », a recommandé Leïla Zerrougui.

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