RDC : l’AFDC-A invite ses membres à soutenir inconditionnellement l’instauration d’un Etat de droit

La conférence des présidents des partis et personnalités politiques du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) invite les millions de ses membres et sympathisants disséminés sur l’ensemble du territoire national et toutes ses fédérations à lutter pour l’éradication de la pandémie de la Covid-19.

Cette déclaration a été rendue publique ce vendredi 29 mai à l’issue d’une séance extraordinaire tenue ce vendredi à Kinshasa.

La conférence des présidents des partis et personnalités politiques du regroupement politique leur demande aussi de soutenir inconditionnellement l’instauration d’un Etat de droit, les efforts de paix effective et de reconstruction tels que déployés par le Président Félix Tshisekedi.

Ce regroupement politique fidèle au sénateur Modeste Bahati, dénonce aussi « l’agitation à travers les médias » de la part de ceux qui, depuis le début de l’examen de différents dossiers judiciaires ouverts à charge des personnes qui ont délibérément quitté l’AFDC-A.

« La conférence des présidents des partis et personnalités politiques du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) rappelle qu’au regard des textes régissant le regroupement politique ADFC-A, l’aile conduite par Mme Nene Ilunga Nkulu et M Patrick Djanga ont délibérément quitté le regroupement AFDC-A. Et cela se matérialise par des éléments suivants : non-participation aux activités de l’AFDC-A depuis juillet 2019, le choix et l’occupation par eux d’un nouveau siège AFDC-A, le versement par eux des contributions et cotisations à l’AFDC-A/FCC », a détaillé Mme Adèle Kayinda Mahina qui a lu la déclaration.

Elle ajoute que Mme Nene Ilunga Nkulu et M Patrick Djangane sont pas signataires du protocole de création de l’AFDC-A car n’étant présidents d’aucun parti politique membre.

Pour le regroupement AFDC-A, ils agissent donc sans titre ni qualité au nom du regroupement.

L’AFDC-A promet de recourir à toutes les voies de droit pour « mettre fin cacophonie ».

Les efforts de Radio Okapi pour avoir la réaction de l’autre camp n’ont pas abouti.