Restaurer la confiance entre la population et les forces de sécurité et en même temps assurer la présence des services étatiques dans des zones enclavées. C’est l’une des recommandations du directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), Abdoul Aziz Thioye, formulée mercredi 8 juillet à Kinshasa.
Abdoul Aziz Thioye estime en plus que les victimes des atrocités à l'Est de la RDC ont besoin que justice leur soit rendue.
« Si nous avons cette situation aussi, c’est parce qu’il y a un manque de confiance de plus en plus entre la population civile et les forces de sécurité qu’il faut essayer de restaurer. C’est important. Je pense, Mme Zerrougui (la n°1 de la MONUSCO) rappelle cet aspect important, c’est la nécessité de créer les conditions d’un engagement avec les communautés pour renforcer la confiance entre les FARDC et la PNC et la population congolaise, qui considère, en réalité, qu’il y a quelques défaillances dans la façon dont les opérations sont organisées et le fait, effectivement, dont les troupes qui sont déployées, s’y prennent pour garantir la sécurité », a-t-il déclaré.
Pour lui, l'Etat doit restaurer son autorité sur l'ensemble du pays.
« Nous parlons des zones qui sont très enclavées, où, effectivement, il y a des difficultés en termes de présence des services de l’Etat. Il est important de restaurer l’Etat », a-t-il précisé.
Concernant la poursuite des auteurs des crimes commis par les rebelles ougandais contre les populations de l’Est du pays, le BCNUDH recommande une parfaite collaboration entre les justices de deux pays, la RDC et l’Ouganda.
