Bas-Uélé : le Coronavirus ne doit pas éluder la lutte contre le SIDA dont le taux de prévalence est en hausse

La lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus ne doit pas éluder celle du VIH/SIDA, a fait remarquer vendredi 24 juillet 2020, l’ONG Dynamique pour un Développement Intégral et la Défense des Droits de la Femme et de l'Enfant en Milieu Rural (DYFEMIR). Selon sa président, Espérance Kwaza, si on n'y prend garde, les populations du Bas-Uélé en général, et celles de Buta, en particulier risquent de payer un lourd tribut au regard du taux élevé de la prévalence du VIH/Sida dans cette juridiction

En effet, des sources sanitaires dans le Bas-Uélé révèlent que le taux de prévalence du VIH/Sida va crescendo au cours de ces trois dernières années dans le Bas-Uélé. Il serait passé de 4% en 2017 à 4,6 en 2018 et a 4,22 au premier semestre de cette année.

Parmi les causes supposées, il y a notamment la pauvreté devenue endémique dans les milieux ruraux.

C'est pour essayer de lutter contre cette tendance élevée du VIH/Sida au risque de tripler avec des conséquences incalculables que l’ONG DYFEMIR a sensibilisé la population en général, et les femmes enceintes, en particulier.

L’objectif poursuivi est de protéger leurs bébés en gestation, contre la contamination du VIH/sida.

Esperance Kwaza exhorte également les femmes qui seront détectées positives à accepter la prise en charge médicale aux antirétroviraux.

Les professionnels de la santé précisent qu’il est possible de sauver un enfant dont la mère est porteuse du virus de SIDA.

Lire aussi sur radiookapi.net: