Un protocole d’accord a été signé samedi 25 juillet entre les chefs des groupements de Bena Mpunga, secteur de Kalonji Sud, dans la province du Kasaï-Oriental, et celui de Bena Kapangu, secteur de Kandakanda, dans la province de Lomami. Le document a été signé à l'issue de la bipartite entre les provinces du Kasaï-Oriental et de Lomami, en présence des gouverneurs des provinces du Kasaï-Oriental et de Lomami.
Trois décisions sont contenues dans ce protocole d'accord signé par les chefs de groupements de Bena Mpunga et de Bena Kapangu dans le but d'enterrer la hache de guerre.
Il s'agit d'abord de la mise en place d'une commission mixte d'enquête devant fixer les limites des terres sur base des textes légaux. Ensuite, il est interdit aux parties en conflit d'exploiter les terres arables du site querellé. Les habitants de deux localités sont enfin interdits d'accéder dans la zone convoitée.
La cérémonie de signature de protocole d’accord a eu lieu à la chapelle Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à la station Mandela de Bena Mpunga, à près de 75 km de Mbuji Mayi. Le tout s'est terminé par une prière dite par le cure de la paroisse de Bena Mpunga.
Ce document vient ainsi mettre fin au conflit foncier qui oppose depuis plusieurs années les habitants des localités de Bena Mpunga et de Bena Kaniki.
Sept jours ont été accordés à la commission mixte pour élaborer une feuille de route qui sera valide par les deux autorités. Pour y parvenir, les deux gouverneurs des provinces du Kasaï-Oriental et de Lomami ont effectué une mission de pacification sur le lieu. Après leurs échanges, les deux autorités ont tenu un conseil de sécurité interprovincial avec les membres des délégations qui les ont accompagnées.
Les deux autorités ont promis de poursuivre les rencontres et les négociations. Un vieux conflit foncier a opposé la semaine dernière les habitants de la localité de Bena Mpunga, dans le secteur de Kalonji Sud, province du Kasaï-Oriental à ceux de Bena Kaniki, secteur de Kandakanda, dans la province de Lomami.
Conflit ayant conduit à l'incendie de quelques maisons des habitants de Bena Kaniki, la prise en otage des personnes ainsi que des blesses de part et d'autre.
