Spéculation sur le marché de change : la Banque centrale évoque « les effets des mesures prises »

 « Nous étions dans une situation de turbulence. Les gens voient les effets des mesures prises par le gouvernement et la Banque centrale. Ces mesures commencent à porter », a affirmé ce lundi 3 août Jean-Louis Kayembe, directeur des opérations à la Banque centrale du Congo (BCC).  

Il a réagi à la situation volatile et incertaine sur le marché de change. En fait, la parité entre le Franc congolais et le dollar américain a brusquement chuté.

Elle est passée de plus de 2000 francs congolais pour un dollar pour s’établir entre 1500 et 1700 francs congolais sur le marché parallèle.

La Banque centrale du Congo avait affiché tout de même sur son site le taux officiel de 1976 francs congolais pour une unité de la monnaie américaine. 

Jean-Louis Kayembe donne les raisons de cette spéculation qui du reste, selon lui, est en train d’être maîtrisée.

 « Nous ne sommes pas dans un régime de change fixe où la parité est fixée par l’autorité monétaire, la Banque centrale. Ce qui est le cas d’autres pays. Nous sommes dans un régime d’échange flottant c’est-à-dire le taux de change est déterminé par les forces du marché, selon la loi de l’offre et de la demande ; nous veillons en tant qu’autorité monétaire à ce qu’il n’y ait pas une grande fluctuation du taux sur le marché ».