Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé lundi 5 octobre à Goma au Nord-Kivu. Il s’agit de la « première étape d’une tournée d'inspection du territoire national », d’après le service de communication présidentielle.
Des milliers de militants arborant des drapeaux et autres visuels de différents partis politiques étaient amassés à l’aéroport de Goma et le long de la grande artère de la ville qui relie l'aéroport au cabinet du gouverneur de province, point de chute du cortège présidentiel.
Déjà à son accueil, dans leurs calicots, les habitants en général, des mouvements citoyens et associations féminines ont formulé plusieurs attentes. Et pour la plupart, on pouvait lire notamment: « Que le Président tienne ses promesses sur la fin des tueries et massacres à Beni… », « Que Félix-Antoine Tshisekedi puisse réaliser ses promesses tenues lors de son discours d’investiture, et quand il est passé à Beni lors de sa 1ère visite ».
La société civile provinciale invite le président de la République à penser au rétablissement de la paix non seulement à Beni, mais sur toute l’étendue du Nord-Kivu ; au social de la population et à la relance de l’économie.
Sur place au cabinet du gouverneur, le Chef de l'Etat a eu un premier échange avec les gouverneurs du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema, trois provinces de l’est de la RDC confrontées à l’insécurité.
Son agenda de travail prévoit notamment une série des rencontres avec les représentants de la société civile locale, les responsables sécuritaires ainsi que d'autres notabilités.
Quadripartite
« Après une intense activité diplomatique sur l'axe Kinshasa- Bujumbura, le sommet RDC- Uganda- Rwanda - Burundi a été confirmé (. Il se tiendra) par visioconférence le mercredi 7 octobre », a par ailleurs annoncé le service de communication présidentielle.
En attendant, a poursuivi la même source, une réunion des ministres les pays concernés est annoncée pour ce mardi à Goma.
C’est la deuxième visite du Président Felix Tshisekedi à Goma depuis son accession au pouvoir en janvier 2019.
