Bukavu : 49 800 USD de la MONUSCO pour la réhabilitation de la prison centrale

La MONUSCO a remis officiellement des ouvrages au gouvernement provincial vendredi 23 octobre pour mieux sécuriser la prison centrale de Bukavu (Sud-Kivu). Il s’agit d’un mur de soutènement et de sécurisation, de deux postes de surveillance, des lampadaires et bien d’autres ouvrages réalisés grâce à l’appui de la mission onusienne dans le cadre de projets à impact rapide.

Ces ouvrages dont a bénéficié la prison centrale de Bukavu ont été financés par la MONUSCO à hauteur de 49 800 dollars américains. Selon Mohamed Elhacen, représentant du chef de bureau de la MONUSCO Sud-Kivu, cette action fait partie du mandat de la mission onusienne consistant à soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts visant à améliorer les conditions carcérales des détenus.   

« Nous sommes là pour soutenir le gouvernement congolais. La prison centrale, c’est l’un des domaines les plus sérieux. Ce n’est ne pas parce qu’ils sont prisonniers qu’il ne faut pas prendre soin d’eux », a-t-il affirmé.    

Un mur de soutènement de 40 mètres de long, 20 mètres de hauteur et deux nouveaux miradors ou postes de surveillance en briques cuites ont été construits. Des lampadaires solaires ont été placés pour mieux éclairer le contour de la prison.  A cela s’ajoute la réhabilitation des sanitaires au quartier des femmes et des mineurs.

Ces travaux ont permis de répondre à plusieurs problématiques. Christian Tshibafunya, coordonnateur de l’ASBL Cercle Paix et Développement pour tous, maître d’ouvrage des travaux, explique :   

« On a diminué sensiblement le taux d’évasion. Deuxième problème, avec la construction de ce mur, on a éliminé totalement la spoliation de cette parcelle. Aussi, les voisins ne savaient pas comment canaliser les eaux de leurs ménages. On a canalisé ces eaux. »  

Le directeur de la prison centrale de Bukavu s’est dit satisfait de ces travaux. Il a toutefois exprimé le besoin de la construction d’un autre mur de soutènement pour faire face, cette fois, à un ravin qui s’approche vers l’entrée principale de la prison.