Nord-Kivu : au moins 300 000 personnes n’ont pas accès à une eau potable à Goma

Au moins 300 000 personnes n’ont pas quotidiennement accès à une eau potable dans l’ouest de la ville de Goma au Nord-Kivu. Pour régler ce problème, plusieurs acteurs étatiques, humanitaires ainsi que le corps diplomatique se réunissent, depuis mardi 26 janvier à Goma, sur invitation du Comité international de la croix rouge (CICR).  

Pendant deux jours, ils vont réfléchir sur les moyens à réunir pour mettre en place un système qui va au-delà de l’approche humanitaire, a dit la cheffe régionale de la délégation du CICR, Rachel Bernhard.

« On a une nouvelle loi sur l’eau qui permettrait de privatiser les exploitants de l’eau depuis 2015, loi qui n’est pas encore publiée ; on a d’autres opportunités, des options de travailler, à rendre ce projet pas simplement techniquement faisable mais viable avec un bon système d’exploitation. Et c’est là que le CICR seul ne peut pas le faire, il doit s’associer à la fois aux autorités, aux publics, aux privés et à de modes de financement et des emplois qui dépassent l’humanitaire », a indiqué Rachel Bernhard.

Elle évoque aussi les possibilités de réhabilitation et le maintien des  infrastructures et les opportunités à exploiter :

« Il y a de très bonnes opportunités avec cette nouvelle loi sur l’eau, avec l’intérêt des autorités centrales au niveau de Kinshasa, provinciales, au niveau de la mairie, donc on essaie vraiment de travailler dans cette direction-là ». 

Le CICR intervient dans les projets de construction, réhabilitation et maintenance des infrastructures de production d’eau depuis près de 3 décennies maintenant, à Goma. Selon cette organisation, la croissance exponentielle de la population de Goma à cause de l’insécurité dans les milieux ruraux exacerbe le défi de manque d’eau dans les nouveaux quartiers. 

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