Aimé Boji : « Nous sommes convaincus que cette fois-ci le droit sera dit et que Vital Kamerhe va recouvrer sa liberté »

« Nous sommes allés en appel parce que nous croyons en la justice congolaise et nous sommes convaincus que cette fois-ci le droit sera dit et que notre président va recouvrer sa liberté pour vaquer à ses occupations habituelles », a affirmé Aimé Boji, secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC), parti de Vital Kamerhe. Ce parti a organisé le samedi 13 février à travers le pays des cultes en prélude du procès en appel de son président qui s’ouvre en principe ce lundi 15 février. 

A Kinshasa, une messe a rassemblé des centaines de sympathisants de l’UNC en la cathédrale Notre dame du Congo. Il affirme que son parti espère que le droit sera dit non seulement pour Vital Kamerhe mais aussi pour toutes les personnes impliquées dans ce procès.

« Notre président Vital Kamerhe est un fervent chrétien catholique, nous avons pensé utile de mobiliser les esprits de tous les cadres et militants de notre parti par une séance des cultes d’action de grâce sur toute l’étendue de la République pour remettre le procès en appel qui commence ce lundi entre les mains de l’éternel Dieu tout puissant pour qu’il touche les esprits de tous les juges et tous ceux qui seront impliqués dans ce procès pour que cette fois-ci le droit et rien que le droit soit dit », a affirmé Aimé Boji.

Il veut que cette fois-ci, les juges démontrent la culpabilité de M. Kamerhe :

« Que sa culpabilité soit démontrée. Le procès en première instance, il n’a jamais été démontré au-delà des doutes raisonnables tel que l’exige le droit congolais que l’honorable Vital Kamerhe a trempé dans quelques activités que ce soit de corruption ou de détournement ».

Le secrétaire général de l’UNC appelle tous les membres de ce parti à demeurer disciplinés et de croire en un Etat des droits pour lequel ils ont toujours combattu.