RDC : la démobilisation des miliciens de la FRPI parmi les acquis l’accord d’Addis-Abeba

Le coordonnateur de ce Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba, Claude Ibalanky souligne ce vendredi 26 février que quelques objectifs de cet accord ont été atteints, huit ans après sa mise en œuvre.  Il cite notamment la démobilisation de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI). Il l’a dit lors de l’atelier de deux jours, organisé conjointement par le Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba (MNS) et la MONUSCO à Kinshasa.

« De tous les groupes armés opérant dans l’Est du pays, la FRPI est l’un des plus anciens. Nous avions pris l’initiative de nous rendre sur place, d’aller jusque dans leur état-major avec tous les risques que cela comporte pour prendre contact et relancer ce processus. Cela nous a donné des résultats.  Ce processus a abouti à un accord de paix entre le gouvernement et la FRPI qui permet désormais la démobilisation de ce groupe », note Claude Ibalanky.

Paix et stabilité dans la partie l’Est de la RDC, femmes, paix et sécurité, Union africaine face à la stabilisation de la Région des grands Lacs,  sont des sujets abordés au cours de cet atelier. Selon les organisateurs, ces assises se tiennent en marge du 8ème anniversaire du MNS.

Annie Matundu, présidente de la Ligue internationale des femmes pour la paix relève que, dès la conception, cet accord n’a pas intégré la dimension Genre.

Claude Ibalanky a révélé qu’il y a des tireurs des ficelles dans les institutions,  à Kinshasa, qui profitent de cette instabilité dans l’Est du pays. 

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