Persistance de l’insécurité dans le nord-est de la RDC

Le président de l'Assemblée nationale a, au cours de la plénière tenue lundi 29 mars à Kinshasa, appelé ceux qui sont impliqués d'une manière ou d'une autre dans les massacres à cesser de collaborer avec les groupes armés. Tout en appuyant les propos du président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, vice-président de la chambre basse du Parlement, prévient que le bureau n’interviendra pas au cas où un député serait interpellé dans ce dossier.
Entre-temps, des membres de la communauté Nande ont investi le siège de l'Assemblée nationale lundi pour exiger au bureau d'insérer à l'ordre du jour de la session de mars la question sur les massacres de Beni, de l’Ituri et l'insécurité dans toute la partie Est de la RDC. 

Jeudi dernier, treize personnes parmi lesquelles des officiers militaires des FARDC et un conservateur de l’ICCN, arrêtées à Beni dans les enquêtes sur le trafic présumé des munitions de guerre dans cette région, ont été transférés à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.   

-Quelle interprétation faire de la recrudescence de l’insécurité dans l’Est de la RDC ?  

Invités :  

-Me Samuel Mbemba Kabuya Tanda, directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale. 

-Muhindo Nzangi, député national élu de Goma au Nord-Kivu. Il est cadre du parti politique Ensemble pour la république, membre de l’Union sacrée de la nation. 

-Edgar Mateso, vice-président de la coordination de la société civile du Nord-Kivu. 

 

/sites/default/files/2021-03/30032021-p-f-dialogueentrecongolais-00.mp3_site_.mp3