Des massacres pendant l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu

Environ 105 personnes ont été tuées dans les territoires de Irumu en Ituri et Beni au Nord-Kivu dans un espace de cinq jours, lors des attaques attribuées aux ADF et aux hommes armés non identifiés. On compte aussi plusieurs blessées et enlevées ainsi que des maisons et des véhicules incendiés lors de ces attaques. 

Pendant ce temps, le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord et celui des FARDC en Ituri annoncent la neutralisation de près d’une soixantaine d’éléments de différents groupes et la reconquête de plus de 20 localités depuis l’instauration de l’état de siège dans ces deux provinces. 

Pendant cet état de siège toujours, on constate également, une série de reddition des miliciens dans certaines localités du Nord et du Sud-Kivu.  

-Qu'est-ce qui explique la poursuite des massacres malgré l'état de siège ?

-A ce stade, quel bilan faire de la mesure de l'état de siège ?  

Invités :  

-Professeur Jacques Djoli, Député national et ancien vice-président de la Commission défense, sécurité et surveillance des frontières au Senat. 

-Professeur Casimir Ngumbi, politologue et expert dans les domaines des violences politiques et des groupes armés.  

-Professeur Chober Agenonga, professeur à l'université de Kisangani.  Spécialiste dans le domaine des études de sécurité, de géopolitique et de sociologie militaire. 

 

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