Etat de siège : l'UNC recommande le plan de sortie de crise proposé par Vital Kamerhe

L’état de siège en vigueur dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri ne peut marcher que s’il s’exécute en considérant un plan global et non seulement militaire, a affirmé, mercredi 9 juin à Kinshasa, Billy Kambale, le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Selon lui, il existe un plan de sortie de crise, élaboré depuis des années par le président national du parti, Vital Kamerhe, qui prend en compte divers volets notamment humanitaires, foncier, socio-culturel, et la réinsertion communautaire des démobilisés.

Billy Kambale recommande au gouvernement de consulter ce plan sous la houlette de son auteur Vital Kamerhe :    

« On ne peut aller dans une région, qui a vécu la guerre pendant vingt ans, et prétendre que dans un mois on peut résorber le conflit. Non ! Le conflit est pluridimensionnel. Il y a aussi le volet aussi économique qui entre dedans.  Vital Kamerhe a toujours prôné une intégration économique de telle manière que nous puissions dire à nos voisins qu’au lieu de venir à travers les groupes armés, venez par la grande porte pour exploiter nos ressources et que ça soit un partenariat gagnant-gagnant ».

Selon lui, Vital Kamerhe avait publié le plan de sortie de crise depuis qu’il était président de l’Assemblée nationale. « Kamerhe a conduit le processus de paix dans ce pays. Ce plan comportait divers volets en l’occurrence celui prend en compte la réinsertion communautaire des démobilisés parce qu’un enfant qui a déjà touche aux armes, il y a tout un processus pour le réintégrer et le réinsérer socialement dans la communauté ».

Billy Kambale recommande à cet effet au gouvernement de tenir en compte ce plan pour une sortie de crise armée dans l’Est de la RDC : 

« Pourquoi nos différents gouvernements qui se sont succédé ne peuvent pas prendre ce plan qui est bien élabore pour l’appliquer et ramener définitivement la paix dans ces régions qui ont conne la guerre depuis plus de vingt ans. Que nos amis aillent le chercher là où il est et qu’il leur propose ses idées ».