RDC : le retrait de la MONUSCO dépendra en grande partie de la mise en œuvre du plan d’action gouvernemental

La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo, Mme Bintou Keita a souligné, ce mercredi 7 juillet devant le Conseil de sécurité, que le retrait de la MONUSCO dépendra en grande partie de la mise en œuvre du plan d’action gouvernemental.

La RDC est toujours confrontée à de graves défis politiques, sécuritaires, humanitaires et de développement mais le pays a des raisons de rester optimiste. Alors que la MONUSCO œuvre sur sa transition en vue d’une fin de son mandat, sa cheffe, Bintou Keita, a souligné devant le Conseil de sécurité l’importance du plan d’action du gouvernement congolais pour atteindre « une stabilité politique et sécuritaire » dans le plus vaste pays d’Afrique subsaharienne.

Selon Mme Keita, le plan d’action de Kinshasa comprend des éléments concernant la protection des civils et la neutralisation des groupes armés, un nouveau programme de désarmement, démobilisation, réintégration communautaire et stabilisation (PDDRCS), et l’engagement d’organiser des élections nationales et locales en 2023.

Ce plan d’action, qui a été adopté par l’Assemblée nationale congolaise le 26 avril, a également marqué l’investiture du nouveau gouvernement du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Mme Keita a constaté avec satisfaction que le nouveau gouvernement compte 15 femmes soit 27% du nombre total de postes ministériels. « Cela représente une augmentation de presque 30% par rapport au dernier gouvernement », s’est félicité la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC qui a également qualifié d’« encourageant » la nomination de la première femme au poste de gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC).

Avec ONU Info