Président de la CENI : 6 confessions religieuses désignent un candidat en l’absence de l’église Catholique et de l’ECC

Six confessions religieuses ont annoncé ce mardi 27 juillet avoir désigné le candidat de la plateforme confessions religieuses qui deviendra président de la Commission électorale indépendante (CENI). Cette désignation s’est faite en l’absence de l’Eglise Catholique et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC).

« Nous sommes au dernier jour du calendrier qui nous a été dressé. Nous avons été obligés, par rapport à nos responsabilités, de finir le travail  que nous avons commencé il y a plusieurs mois. On a désigné un candidat. Vous aurez les échos au niveau de l’Assemblée nationale. Nous allons ramener les PV à l’Assemblée nationale », a affirmé le Pasteur Dodo-Israël Kamba, président et représentant légal l’Eglise de Réveil du Congo (ERC).

La réunion devant aboutir à la désignation du président de la CENI a commencé au Centre interdiocésain avant de se poursuivre au siège de la Commission d'intégrité et médiation électorale (CIME).

L’Eglise orthodoxe au Congo, l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Eglise de Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du Salut ont participé à ce processus.

Mais pour le président et le représentant légal l’Eglise de Réveil du Congo, l’absence de l’Eglise catholique et de l’ECC ne signifie pas que les confessions religieuses sont en conflits.

« On est arrivé à un point où ça ne nous a pas permis de continuer à la CENCO. On a été obligé de venir continuer le travail à la CIME. Il faut avouer qu’on n’est pas en conflit avec qui que ce soit, parce qu’on est un corps en tant que confessions religieuses. Nous reconnaissons le droit à chacune des confessions de prendre une position, de se retirer devant une position à prendre. Mais cela ne nous empêche pas de suivre ce que notre charte indique. C’est sur base de ça que nous sommes partis. Ce qui nous a permis d’achever le travail », se justifie Dodo-Israël Kamba.

Du côté de l’Eglise catholique, l’Abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO a fait remarquer que la séance était suspendue et les travaux devraient reprendre demain.

« On n'a pas conclu, le président de séance a demandé de prendre du temps pour poursuivre discussions après », a expliqué l’Abbé Donatien Nshole, à l’issue de la réunion du centre interdiocésain.