Floribert Ingatebu : « Un plan stratégique va être mis en place pour restaurer l’autorité de l’Etat dans la zone de transhumance »

Un atelier sur le pastoralisme (mode d'élevage extensif pratiqué par des peuples nomades et fondé sur l'exploitation de la végétation naturelle, qu'on rencontre principalement dans les zones steppiques semi-arides) et la transhumance transfrontalière a été organisé le week-end dernier à Buta dans la province de Bas-Uélé où les éleveurs étrangers appelés Mbororo sont accusés par les populations locales de semer l’insécurité. 

Ces bergers traversent les différentes frontières de la République démocratique du Congo (transhumance frontalière) à la recherche des pâturages. Ils sont, pour la plupart, armés et commettent plusieurs atrocités. Entre dimanche et lundi 23 août dernier, ils ont été accusés d’avoir tué quatre personnes dans le territoire d’Ango.  

Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement provincial tente de trouver des stratégies pour contrôler les mouvements de la transhumance, et gérer la situation de l’insécurité qui se développe dans les zones où ces éleveurs se déplacent. 

« Il y a un plan stratégique qui va être mis en place pour objectif de restaurer l’autorité de l’Etat dans la zone, le renforcement des capacités des services de l’Etat notamment : la justice, la police et l’armée », a indiqué le ministre provincial de l’Environnement et Porte-parole du gouvernement provincial du Bas-Uélé, Floribert Ingatebu. 

Ce plan pourra résoudre le problème de cohabitation entre les autochtones et les éleveurs étrangers (Mbororo), estime le ministre provincial Ingatebu. 

Il indique que la cohabitation entre les autochtones et les éleveurs étrangers n’est pas possible. Il faut alors essayer de les contenir. 

« Gouverner c’est prévoir et affronter la réalité », a souligné M. Ingatebu.   

Invité de Radio Okapi ce mercredi 25 aout, Floribert Ingatebu s’entretient avec Jacques Mukonkole.

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