L’Avenir : « Pour des raisons sécuritaires, la marche de Lamuku renvoyée sine die »

Revue de presse du mercredi 29 septembre 2021

La marche projetée par Lamuka, ce 29 septembre 2021, pour réclamer notamment la dépolitisation de la CENI, n’aura plus lieu, renseigne La Prospérité.

Les deux parties ont convenu de renvoyer la marche à une date ultérieure pour des raisons de sécurité, indique L’Avenir qui ne donne pas plus des détails.

Et l’itinéraire de cette marche sera discuté et fixé conjointement avec l’Hôtel de ville de Kinshasa, ajoute le journal.

Selon La Tempête des Tropiques, cette décision est intervenue après harmonisation des vues entre les deux parties. Mais le journal prend soin de nuancer pour ceux qui ne vont pas suivre cette recommandation  : il est donc possible que les agents de l’ordre empêchent la tenue de cette marche prévue à partir de 8 heures du matin au niveau du Quartier 3, à Kingasani, dans le district de la Tshangu, à Kinshasa.

D'après Adolphe Muzito, précise Forum des As, la manifestation est maintenue partout ailleurs dans le pays, mais repoussée au 16 octobre dans la capitale.

Les porte-étendards de Lamuka s'attendent à saisir l'autorité urbaine au moment opportun pour notamment solliciter l'encadrement de la police pour éviter tout débordement et surtout d'éventuelles infiltrations pour cette marche voulue pacifique, ajoute le quotidien.

A la place de la marche, note Le Potentiel, Lamuka annonce un meeting le 9 octobre prochain à la place Sainte Thérèse de N'djili.

Le gouverneur  de la ville de Kinshasa a annoncé, le week-end dernier, la mesure portant interdiction, pour une durée indéterminée, des marches politiques dans le secteur compris entre l’aéroport international de N’Djili et le pont Matete ainsi qu’au centre-ville de Kinshasa, rappelle Le Phare.

Mais en dépit de cette interdiction, les deux principaux leaders de Lamuka, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont maintenu leur marche et appelé leurs cadres et militants à y participer nombreux. N’eut été le compromis dd mardi, Kinshasa allait connaître une journée très « chaude » ce mercredi, comme c’était le cas le mercredi 22 septembre dernier, avec risque de nouveau dérapages, conclut le tabloïd.