Blocage du processus de désignation du futur président de la CENI

Le consensus n’a toujours pas été trouvé entre les huit confessions religieuses après un nouvel ultimatum de l’Assemblée nationale, expiré lundi 4 octobre, au sujet de la désignation du futur président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elles n’ont pas siégé lundi faute de compromis. Selon le pasteur Éric Senga, porte-parole de l'Eglise du Christ du Congo (ECC), celle-ci et la CENCO ont évolué en demandant aux six autres confessions religieuses de proposer un autre candidat à la succession de Corneille Nangaa à la CENI.   

Ainsi, un rapport sera incessamment remis au bureau de l'Assemblée nationale par le présidium de la plateforme Confessions religieuses pour constater l'échec des négociations, a affirmé Eric Senga.   

Pour leur part, les six autres confessions religieuses demandent au président de l’Assemblée nationale de considérer leur rapport désignant Denis Kadima à la tête de la CENI. Elles demandent aussi au président de l’Assemblée nationale de mettre fin à la mission confiée aux chefs d’Église sur la désignation du futur président de la CENI.  

-Quelle analyse faire du blocage pour la désignation du futur président de la CENI ? 

-Qu'est-ce qu'il faut faire pour débloquer cette situation ? 

Invités : 

-Dieudonné Mirimo, expert électoral. Il est secrétaire général de l’Ecole de formation électorale en Afrique centrale (EFEAC), l’unique centre d’excellence de la CEEAC/Composante civile pour la bonne gouvernance. Il est également ancien Rapporteur de la Commission Electorale Indépendante (CEI). 

-Alain Lomanja, analyste des questions électorales.  

-Alphonse Maindo, docteur en sciences politiques de l’Université de la Sorbonne à Paris 1 et enseignant à l’Université de Kisangani.

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