Nord-Kivu : la société civile dénonce l’insécurité des combattants de la CMC dans la partie ouest de Masisi

La situation sécuritaire se dégrade davantage dans la partie de Mwesso, Kitchanga, Kashuga et aux alentours de ces agglomérations dans le territoire de Masisi, en province du Nord-Kivu.

Cette situation est consécutive à la présence des éléments du groupe armé dénommé, Coalition des mouvements pour le changement du Congo (CMC), qui ont abandonné le « processus de désarmement volontaire ».

D’après la société civile de Bashali, un grand nombre de ces combattants ainsi que d’autres qui ont fui les centres de cantonnement à cause des mauvaises conditions, vivent désormais sur le dos de la population et commettent plusieurs exactions à l’endroit des civils.

Tobilwakyo Kahambu, le président de la société civile de Bashali, indique que ces combattants de CMC ont notamment tiré des « coups de feu », toute la journée de vendredi 22 octobre dernier, semant ainsi une « grosse panique », dans la région.

Dans le groupement Bishusha, voisin de Kitchanga, situé en territoire de Rutchuru, un soldat des FARDC a été tué, le samedi 23 octobre, au cours d’une offensive de l’armée contre ces mêmes combattants de CMC dans les villages Kyumba et Kinundu, ajoute notre source.

Le porte-parole des opérations Sokola 2, le colonel Njike Kaiko confirme que, l’armée a réussi à déloger ces assaillants mais aussi la perte d’un capitaine de FARDC au cours de cette offensive.

La société civile demande à l’armée de traquer tous ces combattants pour que la population puisse retrouver la quiétude.

Ces combats ont provoqué un déplacement de la population, précise la société civile.  

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