L'inspecteur principal de la province éducationnelle de Maniema 1, Jean-Marie Mwayesi Bileka a indiqué samedi 30 octobre à Radio Okapi que l'année scolaire 2020-2021 a été médiocre en ce qui concerne l’inspection de l’enseignement de cette province éducationnelle.
Il a fait cette déclaration à l'issue du séminaire, tenu du 28 au 30 octobre, sur l’évolution des activités de l'inspection scolaire 2020-2021 et la planification de l'année 2021-2022.
Selon Jean Marie Mwayesi Bileka, durant trois jours, les inspecteurs de l’EPST ont recensés tous les anti-valeurs constaté dans leur service durant l'année scolaire passée, et ont proposé les solutions pour améliorer et redresser le système éducatif pour l’année 2021-2022, en cours.
"L'année était médiocre, les inspecteurs ont produit très peu, certains se sont permis de produire des rapports dans leurs chambres, dans les bureaux… Et, en faisant des suivis, on a remarqué qu’ils n'étaient même pas sur terrain. Il y a eu des anti-valeurs, par exemple, de cas des inspecteurs qui se cachent ici, qui ne sont pas dans leur lieu d'affectation. Donc, nous avons vraiment fait une autopsie sans complaisance, sur tous les plans, et nous avons aussi demandé à l'autorité de voir le droit des inspecteurs pour faciliter à ce qu'ils puissent atteindre tous les coins de la province", a-t-il fait savoir.
Ces anti-valeurs ont eu des conséquences sur la qualité de l’enseignement et aussi sur les résultats des élèves qui, selon l'inspecteur principal de la province éducationnelle de Maniema 1, ont été également médiocres.
Il espère par ailleurs que les choses pourraient s'améliorer :
" On a projeté le plan de redressement en 2021-2022 à court terme, avec l'assistance et l'aide des autorités que nous puissions aller dans un plan, dans deux ou trois ans, que le Maniema puisse faire parler de lui".
