Malaise au sein du FC Renaissance : Jean-Max Mayaka appelle au respect des textes

Jean-Max Mayaka du FC Renaissance et qui était invité de l'émission Okapi Sport estime que pour mettre fin au malaise au sein du FC renaissance, il faut respecter les textes régissant le club et privilégier l’intérêt du club.

« Que les dirigeants mettent de côté leurs intérêts. Qu’on arrête de confondre ce club qui est un patrimoine national à un bien privé. Il faudrait qu’on mette en place un code déontologique des supporters. Parce que nous tous, nous sommes des supporters et nous sommes derrière un label : le FC Renaissance du Congo. Tant que nous mettrons nos intérêts devant, chacun va se comporter comme dans une jungle et ce club va sombrer », prévient Jean-Max Mayaka.

Dans la rubrique consacrée à la rubrique La vie dans nos clubs, il a évoqué la situation au sein du FC Renaissance après la tenue deux assemblées générales distinctes : une organisée par le comité Willy Mandala à Nsele et l'autre par le comité de coordination du club.

Les assises qui se sont tenues à Limete ont accouché d'une nouvelle équipe dirigeante. Alors que l'assemblée de Nsele avait eu comme conclusion de trouver un consensus pour en finir avec des problèmes qui minent le FC Renaissance.

A ce jour, deux comités dirigent le club avec deux équipes différentes.

La Direction des activités physiques et sportives (DAPS) avait écrit au lendemain de cette assemblée qu'elle ne reconnaissait que l'existence de l'assemblée organisée par Willy Mandala.

M. Mayaka estime que le fardeau du club ne peut pas reposer sur une seule personne :

« Un grand club comme Renaissance du Congo ne peut pas être pris en charge par un individu. Les circonstances actuelles de la COVID-19  ne permettent pas aux supporters de venir au stade. Il y a des opérateurs sportifs qui viennent avec des projets d’auto prise en charge pour injecter des produits à valeur ajoutée pour prendre en charge le club. Les gens n’en veulent pas. Il faut recourir à la conformité des textes. Le club a la possibilité d’auto prise en charge, de canaliser des revenus, il y a des banques qui sont capables des clubs, mais pour ça il faut mettre de l’ordre et respecter les textes ».

Jean-Max Mayaka s’entretient avec Enoch Matondo :

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