Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC, coordonnateur des Affaires humanitaires et coordonnateur de développement estime qu’il faut mettre fin aux phénomènes qui entrainent les déplacements des populations dans la province de l’Ituri et ailleurs. Il l’a dit lors de sa première mission effectuée en Ituri.
« Chaque personne déplacée est une personne déplacée de trop. J’ai été impressionné par la solidarité des gens rencontrés. Ils se prennent en charge malgré les multiples difficultés. Beaucoup de partenaires sont impliqués pour leur venir en aide. C’est le moment de remercier ces partenaires. Un grand remerciement à tous les bailleurs de fonds », a indiqué Bruno Lemarquis.
Selon lui, la réconciliation sincère entre les acteurs peut mettre fin à cette situation déplorée par tous :
« Il y a des problèmes des groupes armés qui entrainent des crises humanitaires. L’humanitaire n’est jamais la solution. L’humanitaire c’est pour appuyer une situation où il y a de la souffrance. Il faut toujours regarder la solution d’un problème plutôt que son symptôme. La solution c’est les questions de réconciliation sincère entre les acteurs, questions de cohésion sociale, de confiance entre les communautés, … Sans cela, tout le reste ne règle pas le problème ».
Il fait remarquer que la paix tant recherchée par tous, doit se faire accompagner par un processus de développement :
« En plus, il y a la question générale de développement. Ça sera très important de voir où en sont les indicateurs de développement en Ituri et quelles sont les tendances. Koffi Annan avait l’habitude de dire : il n’y a pas de paix sans développement et pas de développement sans la paix. Il faut que les acteurs de l’humanitaire, de développement et de consolidation de la paix travaillent ensemble sur les causes qui créent les problèmes et sur l’humanitaire ».
Bruno Lemarquis s’entretient avec Isaac Remo :
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