Boende : des bandits insécurisent la ville, le gouverneur promet de sévir

La population de Boende dans la province de la Tshuapa dénonce la persistance de l’insécurité dans la ville par des jeunes communément appelés kuluna, depuis le meurtre de l’ancien ministre provincial de la Jeunesse.

Les activités socio-économiques tournent au ralenti dans certains quartiers de la ville, à cause de cette insécurité. Ces jeunes blessent, ravissent les biens à leurs victimes. 

Les quartiers Boende II/Nsele, Boende II/Kimbangu et Mustafa sont les plus touchés, affirment des témoins. Cette insécurité est davantage persistante le long de la route menant à la mission catholique de Baliko, où a été enterré le ministre assassiné Gervais Basambi.

Nuit et jour, précisent nos sources, des jeunes incontrôlés, munis d’armes blanches, circulent ouvertement à travers la ville. Ils s’attaquent aux passants, jusqu’à les blesser, ou leur ravissent de l’argent, des vivres ou autres biens de valeur.

Un corps sans vie d’un jeune garçon d’environ 15 ans a été retrouvé quand. Certains habitants, notamment ceux de Baliko ont carrément cessé leurs activités socio-économiques et ne viennent plus approvisionner la ville en denrées alimentaires.

Les moto-taximen, les plus visés par ces bandits, ne conduisent plus après 18 heures, craignant pour leur sécurité.

Mais le gouverneur de la province, Pancrace Boongo, a annoncé samedi 2 avril des mesures draconiennes pour mettre fin à ce phénomène.

Il a mis en garde les parents dont les enfants participent à cette insécurité. Il a annoncé la traque de ces bandits pour les mettre hors d’état de nuire. Ceux qui seront arrêtés seront transférés à la prison militaire d’Angenga, dans la Mongala, en vue de subir la rigueur de la loi, promet-il.