L’Avenir : « Goma : l’explosion d’une grenade fait 8 morts et 3 blessés graves »

Revue de presse de ce vendredi 8 avril

 

L’explosion d’une grenade dans un bar à Goma jeudi 7 avril et les stratégies du Gouvernement pour l’approvisionnement et la distribution du carburant en RDC, sont largement repris dans les colonnes des journaux parus ce vendredi 8 avril  à Kinshasa.

 

Au moins huit morts et trois blessés ont été enregistrés dans une nouvelle explosion de bombe dans un bar au camp militaire de Katindo, en ville de Goma au Nord-Kivu, dans la soirée de ce jeudi 07 avril 2022. Et ce, selon le ministre de la Communication media et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, qui l’a annoncé cette soirée sur son compte Twitter, rapporte L’Avenir.

Il note que, selon toujours le ministre, ce bilan est encore provisoire et  les enquêtes ont été lancées en vue de mettre la main sur les auteurs de ce crime.

Ce journal ajoute : « suite à cette situation, une psychose générale s’observe dans la ville, car la population craint une probable infiltration de l’ennemi. Les autorités quand elles appellent la population au calme ».

C’est dans un «nganda» de la place, communément appelé «Maison mère, chez Werra », que cette explosion a eu lieu, précise pour sa part, EcoNews.

Il explique que selon un membre de l’AEROE/Goma, cité par okapinews.net, le fait s’est passé dans un bistrot situé dans un camp militaire au quartier Katoyi. À lui de préciser que l’engin explosif aurait été mal utilisé par un élément des Forces armées congolaises, avant d’en perdre le contrôle.

« Malgré l’état de siège en place dans la province du Nord-Kivu depuis mai dernier, on constate un regain d’insécurité dans la ville de Goma », conclut ce quotidien.

Et pour Africa News, c’était un jeudi noir pour le Nord-Kivu, car avant cette explosion mortelle, il y a eu un éboulement de terre plus tôt à Butembo, faisant trois morts. Citant un élu de la région, le journal indique que cet accident s’est produit dans une briqueterie derrière un chantier en construction.

Dans un autre registre, La Prospérité Plus annonce : « Face aux effets dévastateurs de la crise Russo-ukrainienne, devant Sama Lukonde, les opérateurs pétroliers promettent de juguler toute éventuelle pénurie du carburant ».

A l’issue d’une réunion tenue mercredi 6 avril avec des membres du Gouvernement, Charles Nikobasa, Administrateur directeur général d’Engen qui s’est exprimé au nom de tous les opérateurs pétroliers présents à cette réunion, a déclaré qu’ il a été non seulement soumis au Gouvernement les difficultés des opérateurs, mais aussi et surtout des solutions ont été proposées pour maîtriser la situation, souligne le tabloïd.

«Alors les solutions qui ont été proposées, c’est qu’on puisse combiner une étude dans la révision des prix pour supprimer les manques à gagner. Qu’on puisse certifier et payer les pertes qui ont déjà eu lieu jusqu’à la fin de 2021 et au premier trimestre 2022. Mais en plus, nous avons proposé des solutions aussi à long terme. Des solutions telles que le renforcement de la bonne gouvernance, que les fraudes soient supprimées, que le volume augmente », a indiqué le patron de Engen.

Le ministre du plan, Mwando Simba a, quant à lui, révélé que : « Le gouvernement supporte près de 66% du coût qui devrait appliquer à la pompe. Nous avons examiné les mécanismes pour protéger la population et probablement faire supporter l’autre partie par les entreprises qui sont capables de le faire », note La République.

Et  Le Journal de rappeler que ces stratégies du Gouvernement et de ses partenaires pétroliers ont été expliqués mercredi aux professionnels de médias, par les ministres de la Communication et Medias, celui des Hydrocarbures et celui de l’Economie.

« Ces warriors ont éclairé l’opinion sur ce qui se passe réellement dans l’approvisionnement en carburant ; la moyenne de stock que le pays possède actuellement et les stratégies pour faire face à cette crise qui est exogène. C’est-à-dire qu’elle n’est autre qu’une des conséquences de la guerre Russo- Ukrainienne », précise le quotidien.