Le général Célestin Mbala encourage le bataillon venu en renfort à Goma à protéger l’intégrité de la RDC


Le chef d’Etat-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Célestin Mbala Munsense a encouragé 2011ème bataillon Commando à protéger l’intégrité de la RDC et la population et ses biens. Il a lancé cet appel dimanche 29 mai lors de sa visite à cette unité venue de Lubumbashi en renfort au Nord-Kivu. 

« Toute la République démocratique du Congo tourne son regard vers vous pour que vous protégez l’intégrité du territoire national, menacé par l’ennemi qui tente, avoir le contrôle sur une partie. Vous connaissez notre mission : c’est celle de protéger les frontières, l’intégrité de la RDC pour défendre et empêcher toute incursion et le contrôle par l’ennemi », a déclaré le général Célestin Mbala. 

Le chef d’Etat-major général de l’armée congolaise a également rappelé à ce bataillon commando sa mission de protéger la population et ses biens. 

« Aidez notre gouvernement pour le développement. Vous êtes venus en renfort aux unités qui sont ici, puisque que nos populations du Nord-Kivu et de l’Ituri sont menacées par le M23 et les ADF : ennemis de notre pays », a-t-il martelé. 

Les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont sous état de siège depuis le 6 mai 2021. L’objectif pour le Président congolais Félix Tshisekedi est de restaurer la paix dans ces deux entités politico-administratives en proie à l’insécurité perpétrée par des groupes armés nationaux et étrangers. 

En dépit de l’état de siège, certains députés et sénateurs, ainsi que des ONG locales notamment ont estimé que la situation sécuritaire n’a pas changé. D’où plusieurs appels à la levée de cette mesure. 

Mercredi 25 mai, plusieurs positions des FARDC avaient été attaquées les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans les secteurs de Chanzu et Runyonyi. 

Kinshasa accuse officiellement le Rwanda de soutenir les rebelles du M23 après avoir capturé deux militaires de l’armée rwandaise dans les rangs de ces terroristes. Ce que Kigali dément.  

 

Lire aussi sur radiookapi.net: