Le président de cette organisation, Mathe Saanane, dit lancer cet appel, après avoir constaté la montée des discours de haine sur les réseaux sociaux, à travers cette ville.
Il redoute également que cette situation impacte négativement sur la cohabitation des communautés.
« Nous sommes liés par l’histoire mais aussi par l’environnement. Et quand on voyage, si nous nous sommes déjà mis des murs, cela aura une conséquence directe qui va empiéter même les relations économiques, culturelles et autres. Cette haine peut faire en sorte que même un paisible citoyen qui est honnête risque de subir ces conséquences par ce qu’il est de telle ou telle autre tribu », a déploré Mathe Saanane.
Il préconise ainsi la tenue des ateliers de formation et d’éducation de différentes couches de la population de Butembo.
Le président de la société de Butembo invite par ailleurs les autorités urbaines à soutenir les structures citoyennes pour « recadrer les choses avant qu’elles ne dégénèrent ».
