La province du Kwilu a accueilli, depuis le mois d'août dernier, plus de quatre mille déplacés fuyant les affrontements entre les Teke et les Yaka dans le territoire de Kwamouth au Mai-Ndombe. Ces statistiques ont été rendues publiques samedi 10 septembre par le directeur de cabinet du commissaire général aux affaires humanitaires du Kwilu, Jérémie Bikiele. Ces déplacés sont dépourvus de tout et ont besoin d'assistance de tout le monde.
Le directeur de cabinet du commissaire général aux actions humanitaires du Kwilu fait savoir que depuis la date du 20 août à ce jour, cette province enregistre chaque jour des déplacés qui proviennent du Mai-Ndombe, fuyant les violences occasionnées par le conflit entre les Teke et les Yaka. Selon Jérémie Bikiele, qui est chargé du suivi de cette situation, jusqu’au 9 septembre, plus de 4.349 déplacés sont accueillis au Kwilu : 1.349 dans la ville de Bandundu et plus de 3.000 dans plusieurs villages du territoire de Bagata, notamment Fasila, Fatobo, Fatundu, Fambondo, Mutien, Mukwen, Kikie et le long de la rivière Kwango.
Pour sa part, le commissaire général en charge du transport au Kwilu, Grégoire Malwa assumant l’intérim de son collègue des actions humanitaires, lance un appel à tout le monde pour venir en aide à ces déplacés qui vivent difficilement :
‘’Cette affaire nous concerne tous. Les déplacés ont besoin de nourriture, même de la santé parce que ça peut créer des épidémies. Les églises, c’est le moment de faire voir l’amour du prochain. Donc, c’est toute la population qui peut assister ces déplacés’’.
Parmi ces déplacés, figurent au total 34 enfants non accompagnés.
