Des villes mortes régulièrement organisées dans la partie Est de la RDC pour faire entendre des revendications

Des villes mortes et manifestations sont régulièrement organisées dans quelques villes de la partie Est de la RDC à l’appel de la société civile ou des mouvements citoyens. 

A Goma, par exemple, la tension était vive, ce mercredi 12 octobre matin. Plusieurs artères du réseau routier ont été barricadées par des manifestants, occasionnant une paralysie partielle des activités socioéconomiques.   

La situation est consécutive à l’appel à la journée ville morte lancé par les mouvements citoyens au lendemain du meurtre d’un jeune conducteur d’environ 23 ans, par un élément de police en opération de bouclage forcé des véhicules. 

A Beni, Butembo et Lubero, une grève sèche a été décrétée du mardi 11 au lundi 17 octobre 2022 à la suite de la persistance de l’insécurité entrainant des conséquences entre autres sur la population, l’économie et le tourisme.   

Question :  

-Quelle lecture faire de toutes ces manifestations comme moyen de revendication ? 

Invités :  

-André Byadunia, coordonnateur provincial de la nouvelle société civile congolaise du Sud Sud-Kivu.  

-Boniface Kabisa, professeur. Il est Criminologue et point focal de STAR-UNODC, une Cellule créée par la Banque Mondiale, le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Interpol pour lutte contre la circulation des fonds illicites. 

-Léon Shukuru, chercheur et analyste sociologue. 

 

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