Hormis les écoles et quelques institutions universitaires, toutes les autres activités ont repris normalement mardi 1er novembre à Goma (Nord-Kivu). Les banques, les stations-services, marchés magasins et boutiques ont ouvert leurs portes.
A la grande comme à la petite barrière, la traversée est fluide comme à l’accoutumée. Les colporteurs et autres marchands ambulants communément appelés « Chora-chora », qui traversent quotidiennement la petite barrière pour s’approvisionner au Rwanda comme en RDC, ne sont pas en reste. Ils vaquent librement à leurs occupations.
Certains d’entre eux, rencontrés à la petite barrière, ont même exprimé leur ras-le-bol, affirmant que les marches qu’organisent la société civile et les mouvements citoyens, ne jouent pas en leur faveur, eux qui vivent des activités informelles. Ils accusent aussi les vrais responsables de ces marches ou manifestations de ne pas apparaitre dans les rassemblements sur la voie publique lors des tels spectacles.
Sur les deux postes frontaliers de la RDC, tous les services opérationnels comme la Direction générale de migration (DGM), l’Agence nationale des renseignements (ANR), la police et les services de l’hygiène aux frontières, etc. Ils fonctionnent comme à l’accoutumée.
Ce mardi matin, on pouvait apercevoir un engouement public devant toutes les banques de la place. Les militaires, les policiers ainsi que d’autres clients, se frotter les cotes pour accéder aux guichets.
Sur la grande artère principale, qui part du rond-point BDGL jusqu’à la grande barrière, l’heure était au ramassage de quelques panneaux publicitaires et des effigies de quelques personnalités du pays arrachés ou complètement vandalisés et détruits la veille par les manifestants en colère.
