L'Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), encourage le gouvernement à insérer dans le programme national d’enseignement un cours de lutte contre la corruption de l'école maternelle à l'université. Sa coordonnatrice adjointe, Bénie Laure Kamwinziku, l'a fait savoir, vendredi 9 décembre, au cours d’un débat organisé à Kinshasa sur la corruption. Ce forum s’est tenu à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption.
Selon Bénie Laure Kamwinziku, il faut changer la mentalité des Congolais par la sensibilisation et l’éducation. Car, d’après elle, la sanction seule ne suffit pas pour endiguer la corruption dans la société.
« Nous nous attendons à une forte mobilisation de la population à s’intéresser à cette question de lutte contre la corruption et nous espérons obtenir un changement des mentalités et l’instauration d’une nouvelle culture pour enfin avoir un nouveau type d’homme dans notre pays », a déclaré la coordonnatrice adjointe de l’APLC.
Pour cette activiste de lutte contre la corruption, la sanction n’est pas le seul remède pour éradiquer ou éliminer la corruption. Il faut, insiste-t-elle, préconiser l’aspect préventif :
« L’intégrité est une valeur interne. Si nous l’avons, on aboutira à l’éradication sinon à la réduction de la corruption »
Benie Laure Kamwinziku affirme que son agence est en train de travailler dans la sensibilisation en mettant en place des stratégies de dénonciation de la corruption.
Les manifestations de ce fléau dans la société congolaise, son impact négatif sur l'éducation et la sécurité ainsi que dans tous les domaines de la vie nationale étaient au centre de ce débat organisé par l'Agence de prévention et de lutte contre la corruption.
