Grand Equateur : formation des membres des centres d’inscription et déploiement du matériel d’enrôlement

La dernière formation en cascade des opérateurs de saisie et d’autres membres des centres d’inscription a pris fin lundi 19 décembre dans le Grand-Equateur. C’est en prélude des opérations d’enrôlement des électeurs qui seront lancées ce samedi 24 décembre. Les cinq provinces de la région comptent parmi les dix, où la CENI va organiser la révision du fichier électoral. 

  Les bureaux de la CENI Equateur, Mongala, Nord et Sud Ubangi, ainsi que de la Tshuapa confirment la fin, depuis lundi passé, de la dernière étape de formation. Celle des opérateurs de saisie, des membres des centres d’inscription et leurs préposés. Toutefois, des retardataires seront rattrapés, a indiqué le secrétaire exécutif provincial (SEP) de la CENI Sud-Ubangi, Benjamin Ndongo. 

Il signale aussi une augmentation du nombre des centres d’inscription dans sa juridiction, soit 195 nouveaux centres d’inscription par rapport à 2018. Cette augmentation des centres d’inscription vise à réduire la distance entre les électeurs et les centres d’inscription, a indiqué Achille Bolekela, le SEP de la CENI à Mbandaka. 

Par ailleurs, le déploiement de matériel se poursuit au niveau des antennes. Mais la Mongala n’a réceptionné son dernier lot de matériels que ce lundi. Cela n’a empêché Benjamin Ebambe d’être plus rassurant: 

« Nous confirmons le 24 décembre le lancement de l’enrôlement sur l’étendue de la Mongala. Les matériels de Bongandanga vont arriver à Bongandanga le mercredi, et pour Bumba c’est ce mardi ». 

En revanche, le rapporteur de l’assemblée provinciale de l’Equateur, Peter Lompose, déplore la qualité des opérateurs formés dans la précipitation. Il relève aussi les difficultés de transport de matériels et l’utilisation d’anciennes machines qui risquent de retarder les opérations. Il recommande déjà à la CENI une prolongation des opérations. 

« La CENI n’a même pas une moto à Bolomba, pour arriver loin à Bokote, soit à Ngbondo, soit à Itotela chez moi. Et on octroie [à ces opérations] un mois, selon la CENI. C’est déjà un échec pour l’enrôlement ! Nous demandons une prolongation de trois mois », précise-t-il. 

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