La population du Nord-Kivu a encouragé, jeudi 29 décembre, l’armée nationale à anticiper et ne pas attendre qu’elle soit attaquée pour qu’elle se défende.
Le président de la société civile de Goma, Marion Ngahvo l’a dit à Goma au cours d’un échange entre le commandaient 3e Zone de la défense et les acteurs socio-politiques locaux.
« La population voulait savoir pourquoi notre armée ne joue pas à l’offensive et n’attend seulement qu'être attaquée pour se défendre », s’est-il interrogé.
Cet activiste des droits de l’homme a voulu aussi savoir ce qui entrave le retrait du M23 des zones occupées comme les forces de l’EAC l'ont annoncé.
Marion Ngahvo a sollicité des garanties de l’armée sur la protection de la ville de Goma :
« La population veut savoir ce qui est fait pour que la ville de Goma ne tombe pas entre les mains des ennemis (NDLR : les rebelles du M23) ».
Pour sa part, le porte-parole de l'armée au Nord-Kivu, lieutenant-colonel Njike Kaiko a parlé d'un échange d'information qui visait d'améliorer la collaboration entre la population et l'armée mais aussi à dissiper tout malentendu au sujet des opération militaires.
« L’autorité a tenu a levé certaines zones d’ombres », a-t-il assuré.
La société civile s'est dit satisfaite de cette rencontre mais elle attend voir du concret.
Cette rencontre est intervenue après des remous observés depuis un temps dans la ville de Goma par rapport à l'évolution de la situation sur les lignes de front.
