« Le territoire de Djugu doit tourner la page des violences des groupes armés pour privilégier le dialogue dans le règlement de différends qui opposent les communautés locales, en vue de promouvoir la paix, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique dans cette entité », a souhaité l’administrateur du territoire intérimaire de Djugu, Jean-Marie Makpela. Il s’est adressé ainsi à ses administrés à l’occasion de la fête du nouvel an.
Jean-Marie Makpela dit condamner la recrudescence de l’insécurité, qui a entrainé une dizaine de morts la semaine dernière dans sa circonscription :
« En cette période de fin de l’année, nous enregistrons beaucoup de morts sans motif valable. Une situation difficile à accepter et à croire, car le processus de la paix durable est dans une étape avancée. Malheureusement, il y a une recrudescence. Ce cycle de violence ne nous emmènera nulle part et nous devons trouver la parade. »
Selon lui, la situation sécuritaire précaire risque de perturber le calendrier électoral dans son entité.
« L’an 2023 est capitale pour le territoire car le processus des élections pointe à l’horizon. Et avec le cycle des violences, le calendrier de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sera difficile pour son applicabilité », a-t-il poursuivi.
L’administrateur de Djugu a par ailleurs appelé la population locale à préserver les acquis de la paix qui sont très avancés en Ituri :
« Nous devons opter pour une approche inclusive. Nous devons une fois encore privilégier le dialogue, la paix durable, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les communautés. »
