Bunia : activités paralysées à la suite de la ville morte décrétée par la société civile

Les activités socio-économiques sont quasi paralysées ce mercredi 18 janvier dans toute la ville de Bunia et dans des grandes agglomérations à l’intérieur de la province de l’Ituri. Cette situation fait suite à l’appel de trois journées de ville morte décrétées par la coordination provinciale de la société civile/Forces vives.

Plusieurs boutiques, magasins et supermarchés de Bunia ont fermé leurs portes. Cependant, d’autres maisons de commerce institutions bancaires, établissements scolaires et des hôpitaux fonctionnent, conformément à la décision de maire de Bunia de sceller les boutiques des commerçants qui obtempéraient au mot d’ordre de la société civile.

Celle-ci décrétées par la coordination de la société civile/Forces vives de l’Ituri pour manifester le ras-le-bol de la population face à la recrudescence des atrocités des groupes armés, alors que la province est sous état de siège depuis plus d’une année.

Son coordonnateur, Dieudonné Malosa, précise qu’environ cent personnes sont mortes en l’espace d’une semaine dans les territoires de Djugu et Mahagi et Irumu. 

Cette décision d’arrêter toutes les activités est suivie et appuyée par certaines associations culturelles et la Fédération des entreprises du Congo (FEC), dont presque tous les membres ont observé ce mot d’ordre.

Depuis tôt ce mercredi, les forces de défense et de sécurité sont déployées dans les coins stratégiques de la ville de Bunia pour encadrer la population et empêcher un éventuel dérapage de la population, affirment les services de sécurité.