Lubumbashi : l’ASBL Justicia dénonce la répression de la marche d’Ensemble pour la République

Dans son communiqué daté du jeudi 19 janvier, l’ASBL Justicia a dénoncé la répression par la police de la marche du parti politique Ensemble pour la République, organisée vendredi 20 janvier à Lubumbashi (Haut-Katanga).

Pour cette ONG de défense des droits de l’homme, la hiérarchie de la police et la justice militaire devraient sanctionner les auteurs de ces actes, qui dénotent de la restriction des libertés fondamentales.

Ce document indique que cette marche a été réprimée bien que, l’itinéraire et le mobile de cette manifestation étaient clairement définis dans une lettre adressée au maire de Lubumbashi.

La même source dénonce aussi le comportement d’un officier de la police qui aurait tenu des propos à caractère tribal et haineux.

L'ASBL Justicia s'étonne que les responsables de ces actes ne soient pas punis.

Plusieurs personnes ont été interpelées lors de cette manifestation, avant d’être relâchées et d’autres ont été blessées et sont prises en charge dans une structure hospitalière de la place. 

En outre, Justicia ASBL déplore le saccage de la permanence du siège du parti politique AVC cher à Didier Budimbu, ministre des Hydrocarbures, par des inconnus.

Tous les auteurs de ces actes n’ont jamais été inquiétés. 

Ces éléments, estime cette ONG, démontrent la restriction des libertés fondamentales.

Recommandations de Justicia ASBL

Cette organisation recommande à la justice militaire d’ouvrir les enquêtes pour que soit traduit en justice tout élément de la PNC, qui se serait rendu coupable de la répression des manifestants.

Au responsable de la police de militer pour la formation des éléments de la police pour un bel encadrement des manifestants pacifiques et l’utilisation des armes non létales. 

Aux partis politiques d’éduquer leurs militants pour ne pas commettre les actes de violences ou de vandalisme pouvant engager les responsabilités personnelles et de veiller à ce que leurs militants ne tiennent pas de propos d’incitation à la haine raciale, tribale et à la violence.

Aux victimes de saisir la justice pour faire valoir leurs droits et obtenir réparation de tous les préjudices subis.

Pour la police, elle n’a fait que, respecter la mesure prise par l’autorité urbaine qui n’avait pas autorisé cette marche et elle avait demandé que les organisateurs constituent une délégation pour aller déposer leur memo. 

Mais les manifestants n’y ont pas obtempéré et la police est intervenue pour rétablir l’ordre.

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