Les femmes de Butembo appelées à cultiver la confiance en elles pour leur intégration dans les instances de prise de décision

Les femmes de la ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu ont été sensibilisées, dimanche 12 mars, sur la nécessité de cultiver la confiance en elles, afin de faciliter leur intégration au sein des instances de prise de décision.

Ces recommandations ont été formulées au cours d’une conférence-débat organisée par le Club des auditeurs de Radio Okapi (CARO)/Butembo sur le thème : « rôle de la jeune fille pour un bon déroulement du processus électoral », en collaboration avec une structure des jeunes dénommée Génération of Peace.

Cette activité est organisée dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.

Les participants à cette séance d’échange, plus d’une vingtaine, étaient essentiellement des étudiants venus de différentes institutions universitaires de la ville, en majorité des jeunes filles. Dans son exposé, Muhindo Erasme, un des orateurs du jour, a appelé la jeune fille à avoir confiance en elle, afin de garantir son intégration facile dans les grandes instances de prise de décision au pays :

« Nous leur avons demandé de découvrir les grands pouvoirs qui sont en elles. Ces grands pouvoirs que les femmes ont, mais qu’elles n’exploitent pas, parce que, pour que la femme soit soutenue par l’homme ou même par les femmes, elle doit au moins savoir prouver qu’elle est en mesure de mériter ce soutien. Sur ce, nous leur avons aussi recommandé de cultiver la confiance en elles. Parce que si elles ont confiance en elles-mêmes, elles peuvent changer le destin de ce pays ».

Pour ce processus électoral, ajoute M. Muhindo, elles doivent se débarrasser des stéréotypes rependus au sein de la communauté.

 « La femme doit savoir qu’elle a son destin en mains pour l’avancement de ce pays. Si nous tenons compte de ce que nous venons d’apprendre dans cette activité, notre volonté compte beaucoup pour le bien de ce pays. Si on y arrive, toute chose ira bien », a affirmé Louange Vinikere, l’une des participantes à cette conférence.

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