Réunis vendredi 14 avril à Lubumbashi (Haut-Katanga), Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Augustin Matata ont exigé l’audit externe des opérations d’enrôlement des électeurs en cours.
Ils ont fait cette exigence à la clôture des assises de l’opposition politique.
Ces leaders politiques estiment que cet audit va doter le pays d'un fichier électoral fiable :
« La conduite urgente d’un audit externe des opérations d’identification et d’enrôlement en cours en vue de la production d’un fichier électoral intègre reflétant la réalité démographique de chaque circonscription électorale, la présence des observateurs nationaux et internationaux pendant tout le processus électoral ».
Ils ont également appelé à la désignation consensuelle des animateurs des organes de la CENI, à la révision de la loi électorale, à la recomposition de la Cour constitutionnelle.
Selon ces quatre leaders de l’opposition, "il est impérieux que le régime actuel mette fin à l’instrumentalisation judiciaire et fiscale contre les candidats présidents".
Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Augustin Matata ont, en outre, plaidé contre des arrestations arbitraires des hommes politiques, des journalistes, activistes de la société civile et ont appellé à la libération de tous les prisonniers politiques.
Ils ont par ailleurs déploré des tueries perpétrées dans le Grand-Kivu, en Ituri, dans le Grand- Katanga, dans le Grand-Bandundu et dans l’Est de Kinshasa.
Ces leaders politiques ont aussi pris l’engagement d’unir leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation des élections transparentes dans le délai.