L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a appelé, mercredi 2 aout, le gouvernement à travailler avec célérité pour permettre aux différentes victimes de rentrer dans leur droit.
Le président de cette structure, Mhyrand Mulumba a lancé cet appel lors de la journée nationale d’hommage aux victimes, commémorée en présence du chef de l’Etat, à Kinshasa.
Pour lui, il est également nécessaire que le Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles et autres crimes graves (FONAREV) octroie des indemnisations financières aux victimes afin de leur faciliter la réinsertion socio-économique.
« L’indemnisation financière va leur permettre d’entreprendre les activités génératrices des revenus. Si le Fonds national de réparation adopte certaines prestations qui ne rentrent pas dans l’intérêt supérieur des victimes, nous risquerons de victimiser davantage les victimes », a souligné Mhyrand Mulumba.
Il estime qu’il est impérieux que FONAREV travaille de commun en accord avec l’Association nationale des victimes du Congo pour bien comprendre les besoins réels des victimes.
Pour immortaliser ces victimes, Mhyrand Mulumba encourage le gouvernement à construire des monuments mémoriaux dans les différentes villes martyrs notamment Kisangani, Beni, Kananga.
« Je trouve que ce serait de cette manière-là que nous devons commémorer nos morts ayant été fauchés de manière arbitraire », a-t-il poursuivi.
Cette journée en mémoire des victimes a été simultanément célébrée à Kinshasa, à Kisangani (Tshopo), à Kananga (Kasaï-Central) et à Goma (Nord-Kivu).
