La population du groupement Busanza, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), sous occupation du M23, a alerté le 26 septembre dernier, sur l’annexion d’une partie de leur terre par l’armée ougandaise.
Selon des sources locales, la partie annexée se trouve dans le village Mungo, proche de Bunagana.
Les mêmes sources parlent d’une opération de démarcation des limites frontières en cours, depuis quelques semaines, entre Bunagana et la colline Musezero.
Les Ougandais ont dépassé environ trois kilomètres en profondeur de la RDC, expliquent ces habitants.
En réaction, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a assuré mardi 3 octobre, lors d'un briefing de presse que la situation est sous étroite surveillance au niveau du gouvernement central.
Il a fait savoir que le ministre des Affaires étrangères de la RDC utilise des voies diplomatiques pour obtenir des informations plus détaillées et résoudre cette question délicate.
Question :
-Comment analyser cette situation ?
Invités :
-Norbert Yamba Yamba, directeur de cabinet du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation.
-Juvénal Munubo Mubi, député national élu de Walikale au Nord-Kivu. Il est cadre de l’UNC, parti membre de l’Union sacrée de la nation. Il est aussi membre de la Commission Défense et Sécurité à l’Assemblée nationale.
-Tshibangu Kalala, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa. Il est auteur de l’ouvrage intitulé « La République Démocratique du Congo et ses 11 frontières internationales : Géopolitique et Droit international ».
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