La situation sécuritaire et économique s’est nettement améliorée ces quatre derniers mois dans plusieurs agglomérations du territoire de Djugu (Ituri), en proie à l’activisme des groupes armés. Certains notables de ce territoire l’ont affirmé, lundi 18 décembre, au cours d’une mission de sensibilisation sur la cohésion sociale et le vivre ensemble. Ils ont déploré cependant la multiplicité des barrières qui réduisent le mouvement de la population.
La situation sécuritaire est relativement calme dans plusieurs entités du territoire de Djugu où les groupes armés sont actifs depuis environ six ans. Les activités économiques et commerciales ont repris normalement dans la quasi-totalité des localités situées le long des axes routiers :
Iga Barriere
Gina
Lopa
Pimbo
Masumbuko
Largu
Blukwa
Laudjo.
Cette embellie de la situation sécuritaire et économique est le résultat des dialogues initiés par les autorités provinciales ainsi que les notables du milieu avec l’appui de la MONUSCO pour la restauration de la paix dans cette zone, indiquent des sources locales.
Les communautés locales commencent à fréquenter les mêmes marchés locaux, affirme une équipe de liaison qui mène une série des sensibilisations sur la cohabitation pacifique et le vivre ensemble dans le territoire de Djugu.
L’un d’eux, Paul Matata, a salué ces avancées mais a plaidé pour le démantèlement des barrières érigées par les militaires en vue de garantir la libre circulation des personnes et de leurs biens :
« A Kparanganza, les activités ont repris, à Masumbuko même chose, à Largu, il y a déjà retour de la population, il y a même des humanitaires qui passent par là. Mais il y a tant de barrières. Nous voulons que le Gouvernement nous assure une libre circulation ».
Les habitants de Djugu demandent au Gouvernement de maintenir ces efforts de pacification en accélérant le Programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire (PDDRC-S).
