Kasaï-Oriental : la moitié des enfants non scolarisés en 2023 boudent les cours de rattrapage

Seulement 50 pour cent d’enfants, sur plus de six mille ayant dépassé l’âge scolaire, poursuivent la formation dans certains centres de rattrapage scolaire de proximité de Mbuji-Mayi, Katanda, Tshilenge et Lupatapata (Kasaï-Oriental). Mais 50% d’autres, soit 3 000 autres enfants, trainent encore les pieds.

Cette préoccupation a été partagée jeudi 29 février lors de l’atelier d’évaluation de la campagne d’identification et d’orientation des enfants.

Le rattrapage scolaire des enfants ayant dépassé l’âge scolaire rentre dans le cadre du projet intitulé « Intervention et Education de base implémentée au Kasaï-Oriental » pour une durée de cinq ans, financé par l’Agence belge de développement (ENABEL).

Il a pour but d’améliorer l’accès, la rétention et l’achèvement d’une éducation de huit ans pour tous.

Le chef de division provinciale des Affaires sociales affirme que son service et la Division provinciale de l’EPST, ont identifié plus de six mille enfants ayant dépassé l’âge scolaire.

Ce travail d’identification a été fait lors de la campagne d’identification et d’orientation de ces enfants en décembre dernier avec le financement d'ENABEL.  Trois mille vingt enfants ont été identifiés à Mbuji-Mayi et trois mille six cents autres ont été trouvés dans les sous-divisions de l’EPST de Katanda, de Tshilenge et de Lupatapata.

Malgré les conditions mises à leur disposition au niveau de trois réseaux des centres de rattrapage scolaire de proximité appuyés par ENABEL, le constat reste amer :  50 % de ces enfants ne se rendent pas dans ces centres de rattrapages scolaires.

Ainsi, pour les retourner sur le chemin de l’école, quelques recommandations ont été formulées au cours de l’atelier de jeudi, dont notamment la remise d’un petit cash aux parents pour les activités génératrices de revenu, la sensibilisation des parents à travers les médias et l’ouverture des cantines scolaires.

Cette rencontre d’une journée a été organisés par la Division provinciale des Affaires sociales et la division provinciale de l’EPST, avec l’appui financier de l’Agence belge de développement.

 

 

 

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