Depuis lundi 11 mars, les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, occupe la localité lacustre de Vitshumbi, dans le Parc national des Virunga au Nord-Kivu.
Selon des sources locales, les rebelles sont entrés sans combats dans cette agglomération localisée au bord du lac Edouard. Durant les deux dernières semaines, la rébellion s’est emparée de plusieurs villages et localités du territoire de Rutshuru, notamment Nyanzale, Kikuku, Mutanda Kibirizi, ainsi que la station de la Rwindi située au cœur même du parc des Virunga.
Entre-temps, plusieurs appels et initiatives pour le règlement pacifique de la crise dans l’Est du pays sont enregistrés.
La dernière en date est celle du président angolais, Joao Lourenço. A l’issue de sa rencontre, lundi à Luanda avec le président rwandais, Paul Kagame, a donné son accord pour rencontrer son homologue de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.
Le lieu et la date de cette rencontre annoncée devront être déterminés par le chef d’Etat angolais, médiateur désigné par l’Union africaine.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts du médiateur pour ramener la paix et la réconciliation dans la région, notamment dans l'Est de la RDC.
-Quelle analyse faire de cette situation ?
Invités :
-Timothée Tshaombo Shutsha, chercheur en coopération, prévention et résolution des conflits à l’Université de Louvain en Belgique.
-Christoph Vogel, directeur de recherche du projet « Insecure Livelihoods » à l’université de Gand en Belgique. Il est aussi co-fondateur de l’Institut de recherche Ebuteli en RDC. Et aussi ancien membre du groupe d’experts des Nations unies sur la RDC.
-Mwayila Tshiyembe, professeur. Il est directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.
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