RDC: le PAM a besoin de 78 millions USD pour combler le déficit et poursuivre ses opérations

Décryptage  

Le magazine des Nations unies reçoit dans ce premier entretien, Marie brun, coordonnatrice des urgences des Médecins sans frontières (MSF) qui parle du non-respect du caractère civil des camps des déplacés du Nord-Kivu. Cette situation met en danger les populations.  La coordination des urgences des MSF s’entretient avec Rosalie zawadi.

Nouvelles en bref

L’augmentation de la violence et des déplacements met à rude épreuve les ressources dont disposent les PAM et l’UNICEF pour mettre en place une réponse globale comprenant de la nourriture, de l’eau potable, de bonnes conditions sanitaires, des abris sûrs, des soins de santé de base et des services de protection pour les femmes et les enfants, ont déclaré ces agences onusiennes, dans un communiqué publié la semaine dernière.

Le PAM demande 300 millions de dollars pour les six prochains mois. Avec une rupture de ressources urgentes à partir de mars, l’agence a besoin de 78 millions de dollars immédiatement pour combler ce déficit et poursuivre ses opérations. De son côté, l’UNICEF recherche pour les six prochains mois 400 millions de dollars pour son intervention d’urgence dans l’Est de la RDC, avec un besoin immédiat de 96 millions de dollars.

 Pour répondre à ces besoins et à de nombreux autres besoins humanitaires en RDC, le Plan de réponse humanitaire 2024 a été présenté le 20 février, lançant un appel de fonds de 2,6 milliards de dollars pour aider quelques 8,7 millions de personnes dans le besoin à travers le pays.

Le HCR a lancé, pour sa part, le 22 février un Plan de réponse régional pour les réfugiés de 668 millions de dollars pour soutenir près d’un million de réfugiés dans les pays voisins.

Invité

Le magazine des Nations unies reçoit comme invité François Migabo Papy, le chef de groupement de Kasheni à Kamanyola(Sud-Kivu). Il parle du conseil local de sécurité et de proximité (CSLP), une structure mise en place par le ministère de l’Intérieur avec l’appui de la MONUSCO.

Le conseil local de sécurité et de proximité de Kamanyola a bénéficié de l’accompagnement de la MONUSCO, notamment par des ateliers de renforcement de capacité.

Comment ce conseil de sécurité fonctionne dans le groupement de Kasheni ? François Migabo Papy en parle au micro de Rachel Kiesse Mbangu.

  Nouvelle de province

Poursuite de la mission mixte MONUSCO-système de l’ONU et gouvernement congolais au Sud-Kivu. A l’étape d’Uvira, la délégation a pris part à une réunion du conseil local de sécurité, au cours de laquelle plusieurs préoccupations soulevées par les autorités civiles, militaires et policières ont eu des réponses. La patronne de la MONUSCO, Bintou Keita ; le coordonnateur humanitaire réside, Bruno Lemarquis ainsi que les représentants des agences, fonds, et programmes du système des Nations unies, le gouvernement provincial du sud Kivu et un conseiller du chef de l’Etat, prennent part à cette mission d’information.

Question aux Nations unies.

Quel serait le sort de milliers de déplacés dont la survie dépend, dans la plupart des cas, des bases de la MONUSCO, après son départ, est-ce qu'il y a une stratégie, il y a une suggestion, ou quelque chose qui est prévu pour leur protection ? Madame Bintou Keita a répondu à cette interrogation lors de sa conférence de presse conjointe avec le Gouvernement congolais.

 Agenda

Deux dates à retenir dans les agendas.

05 mars : Journée internationale de sensibilisation au désarmement et à la non-prolifération des armes.

08 mars : journée internationale des femmes.

 

Bonne écoute de votre magazine : /sites/default/files/2024-03/0332024-p-f-mag_un_-00_web_ok.mp3