« Marquer une arme, c’est lui donner une identité », selon le directeur de la CNC-ALPC

La Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre (CNC-ALPC) lance l’opération de marquage des armes portées par les forces de défense de sécurité, mais aussi celles détenues légalement par des civils dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).

 « L’objectif de ces opérations, c’est d’abord d’une part de donner une identité unique à toutes les armes qui sont détenues par nos forces de défense et de sécurité. Et aussi, de faire une très bonne traçabilité des armes jusqu’aux derniers utilisateurs », a expliqué le directeur de la CNC-ALPC, John César Bofaka Bakambo.

L’équipe de la CNC-ALPC est à Beni avec les experts du service de lutte antimine des Nations unies (UNMAS) pour procéder au marquage des armes.

John César Bofaka Bakambo et les membres de sa délégation ont rencontré le maire intérimaire de Beni et les responsables locaux en charge de la sécurité. Ils ont discuté de la pertinence et de l’importance que revêt le marquage des armes, notamment dans la lutte contre l’insécurité.

John César Bofaka Bakambo, directeur national de la CNC-ALPC a insisté sur le fait que ces opérations permettront au Gouvernement de pouvoir facilement retracer une arme, et d’avoir tous les atouts par exemple, lorsqu’une arme est découverte quelque part, ou si elle a été utilisée pour commettre un forfait ou un crime.

Il se félicite du fait que désormais le Gouvernement aura des indicateurs pour définir qui est détenteur illégal ou légal d’une arme.

« C’est ce qui nous donnera un cursus pour la bonne traçabilité de ces armes », se rejouit-il.

Le directeur de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit Calibre souligne aussi que ces opérations de marquage d’armes menées dans plusieurs provinces du pays, visent à lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre dans les villes où la population a beaucoup souffert et souffre encore de l’insécurité.

 « Tout détenteur illégal d’arme ou qui commet des forfaits est un acteur de la violence armée. Et nous voulons réduire substantiellement ces violences armées qui passent bien sûr par les possibilités des opérations qui s’appellent des marquages d’armes », a-t-il conclu.

Lire aussi sur radiookapi.net: